mercredi 4 novembre 2009

Le Slam en questions

Chronique d’un slammestre
André Marceau

Peut-on chanter ?

Une autre question qu’on me pose souvent et, ce, tant du côté des spectateurs, que de celui des slameurs (et de ceux qui entretiendraient des velléités à prendre part au jeu)…

La présente chronique sera brève. Puisque, à ce sujet, je n’aurai pas besoin de développer une argumentation très élaborée pour répondre à la question. La réponse tient dans le règlement (no 5) lui-même du Slam de poésie, dont voici un extrait.

Car bien qu’aucun accessoire ou usage des mains et des pieds pour faire un rythme ou de la musique ne soit permis :
« Avec votre voix, vous pouvez faire à peu près n’importe quoi : beat box, chant, cris, murmures, psalmodies, berceuses, onomatopées, cris d’animaux […] ».
Pour accéder à la liste complète des règlements, cliquez.

Il est donc officiellement et clairement établi qu’on peut chanter lors d’un Slam de poésie. Mais ce doit être fait aca pella, aucune forme d’accompagnement n’est tolérée, uniquement la voix. Rappelons, qu’ici, le slameur ne peut non plus demander au public de battre la mesure en tapant des mains ou des pieds. [Pour lire notre chronique précédente à ce sujet, cliquez.]


Le texte, la bouche et la voix demeurent les vedettes exclusives du show.


Prochain slam de poésie à
Québec dans le cadre de la LiQS :

Lundi 16 novembre
Café-bar l’Agitée
,
251, rue Dorchester

Ouverture des portes : 20h00
Entrée : 5 $

Un slam de poésie hors série au
Musée National des beaux arts du Québec :

Vendredi 13 novembre
Ouverture des portes : 20h00
Entrée libre.
Ce slam portera exceptionnellement sur une thématique : le sentiment amoureux ou l’emportement amoureux.

Suivez le blog pour la suite des informations.

Aucun commentaire: