samedi 30 mai 2009

Prochain Vendredi de poésie







Vendredi 5 juin,
à 20 h 30,
au Tam Tam Café

(421, boul. Langelier – à l’angle du boul. Charest est, à Québec)

Entrée libre, sortie gratuite, poésie dégelée.

Comme le veut la coutume aux Vendredis de poésie du TAP, la scène libre suivra une première partie avec des poètes invités.


Un moment d’attention svp. On ne peut goûter et profiter du temps que l’on a que dans la mesure où l’on peut créer et multiplier des ces bulles d’observations privilégiées que l’on nomme « moments ». Cesser durant un moment ses occupations quotidiennes afin de porter attention au monde dans lequel nous vivons, s’en imprégner à petite échelle à travers tous nos sens et notre conscience.

Chaque seconde mérite son quart d’heure de gloire, tandis que tant de moments restent en instance. Sans contredit, chaque poème tend, justement, à créer un moment. C’est là où réside, peut-être, la principale motivation des poètes : assouvir l’instance du moment.

Invités :
France Cayouette, Bertrand Tremblay, André Vézina, Marité Villeneuve.

Avis aux poètes :
scène libre ! Venez donner vie à la scène dans vos mots et par votre présence (en lecture, en interprétation ou en performance) ! Inscription à compter de 20 h 00.

Animateur : André Marceau.

Présentés par le Tremplin d’actualisation de poésie (TAP), en partenariat avec le Centre communautaire Jacques-Cartier (CJC) et le Tam Tam Café, ainsi qu’avec l’aide de l’Entente de développement culturel (Ville de Québec et du Ministère de la culture, des communications et de la condition féminine du Québec), puis la commandite de la radio des découvertes CKRL (89,1), les Vendredis de poésie ont lieu chaque second vendredi du mois depuis 1998.

Les invités du mois et leurs dernières publications…

France Cayouette : Jolie vente de débarras, poésie, Éditions du Noroît, 2008 ;
Bertrand Temblay : Lettres du petit matin, poèmes, éditions de l'Oésie, 2007 ;
André Vézina (direction) : Écris-moi un jardin, Haïkus de saison au Jardin Van den Hende, collectif de 17 auteurs, La couverture magique productions, 2009 ;
Marité Villeneuve : Des pas sur la page, essai, éditions Fides, 2007.

jeudi 28 mai 2009

Un disque de poésie vivante


























Entre les années 2001 et 2008 inclusivement, sur une base hebdomadaire, l’émission Des monstres dans la gorge a fait la joie d’une poignée d’auditeurs de Québec, tous adeptes – voire addicts – des découvertes, de l’étonnement, de l'inattendu, du jamais entendu et de l'inouï.

Vouée à la poésie prise dans son sens radical – c’est-à-dire qui renoue avec la racine du mot (de l’ancien grec « poiein » qui signifiait « faire ») –, soit l’acte d’inventer, l’émission de « poésie transmise radiophoniquement » privilégiait la poésie qui s’actualise dans les matériaux les plus propices au médium radio.

L’émission étant attachée à l’invention (et à l’exploration), la chanson en était exclue la plupart du temps. Poésie parlée, poésie performée, poésie audio, poésie sonore et art audio se mêlaient à cœur joie aux interventions de l’animateur/réalisateur, suivant une thématique différente chaque semaine, ce qui créait un ensemble plutôt fascinant. Les œuvres présentées étaient puisées sur le marché underground du disque, ou encore directement auprès des réseaux d’artistes et de collectifs.

Par ailleurs une part plus ou moins importante, selon l’émission, était consacrée à des œuvres inédites qui lui étaient postées en provenance de partout au Québec ; sans omettre les créations maisons (créées par le réalisateur).

La compilation double Des monstres dans la gorge présente exclusivement des œuvres inédites qu’elle a diffusées entre 2001 et 2005. Le disque a été réalisé en 2005 à Québec par André Marceau. Les images du disque sont de Déd Kaboum.

Compilation Des monstres dans la gorge
Poésie transmissible radiophoniquement

Disque 1 : L’appel des monstres
Disque 2 : La charge de l’amour


Les oeuvres de poésie (parlée ou performée) sélectionnées pour cette compilation double de l’émission Des monstres dans la gorge, proposent la plupart du temps un métissage ou une hybridation des mots et de la parole avec des approches très variées de la musique ou de l’art audio : bruitisme électronique, musique acoustique ou électroacoustique… Des « créations maisons » et des créations reçues en réponse à « L’appel des monstres ».

Les poètes :
Pierre-André Arcand, Mathieu Boily, Luc Boissonneault, Lise Careau, Francis Catalano, Jean Coulombe, Geneviève Crépeau, Thierry Dimanche, Raôul Duguay, Jean-Claude Gagnon, Karoline Georges, èVe Langevin, Alain Larose, Jean-Sébastien Larouche, Pierre Lavallée, Marc LeMyre, André Marceau, Guy Marchamps, Hélène Matte, Michel Pleau, Éric Roger, Christian Roy, Marc Sauvageau, Selwynn.

Prix régulier : 22 $ (incluant les taxes, le port et l’emballage).
Payable par chèque ou mandat postal à l’ordre du TAP.

Vous pouvez le commander par courriel ou par la poste.

Courriel :
tapoesie@hotmail.com

Adresse postale :
TAP
C.P. 30064, 600, boul. Charest est, Québec (Qc) G1K 8Y1

lundi 25 mai 2009

Slam de poésie : deuxième demi-finale




Lundi 1er juin
Ouverture des portes : 20 h 00
Au café-bar l’AgitéE (251, rue Dorchester, Québec).

Entrée : 5 $


Arriver tôt, c’est payant : tirage de cadeaux pour ceux et celles qui se présentent avant 20 h 30.

Une partie de plaisir où les mots, la voix, la bouche et le rythme nous réservent des surprises.

En ce deuxième match des demi-finales, des slameurs se démèneront plus que jamais pour gagner la faveur du public dans une compétition amicale, dont l'enjeu consiste à se qualifier (4 slameurs sur 8) pour la finale de la Capitale qui se tiendra en août. Chacun n’aura que trois minutes pour convaincre un jury choisi au hasard dans l’assistance. Le slameur ne peut utiliser que le pouvoir de sa prestation et de ses mots (sans accessoire, ni instrument de musique)… Au Slam de poésie, ce sont toujours les spectateurs qui gagnent !

Les slameurs :

Claude Antar
Émie Bernier-Hudon
Frédérick Carrier
Paul Dallaire
Matthias Gagnon
Régis Labonté
LeRoy K May
Renaud Pilote

Slammestre : André Marceau.

Juge de ligne : Annie Beaulac.

Ponctuation musicale : DJ Pistémique.

Avis aux poètes :
un micro ouvert précédera la partie, venez participer à cette fête de l’oralité (arrivez tôt pour vous inscrire).

[Pour connaître les règlements du Slam de poésie : rendez vous à notre liste de Tags (colonne de droite du blogue) et cliquez sur « Règlements - Slam de
poésie ».]


Présenté par SLAM cap et le Tremplin d’actualisation de poésie (TAP), chaque Slam de poésie à Québec se tient le troisième lundi du mois, au café-bar l’AgitéE.

Merci à l’AgitéE ainsi qu’à nos commanditaires : Les éditions Cornac, Réserve phonique, Le loup de gouttière, Michel Yacoub (conseiller en sécurité financière), la radio des découvertes CKRL (89,1).

vendredi 22 mai 2009

Un disque de poésie vivante


























Le Tremplin d’actualisation de poésie (TAP) a développé une approche très particulière de la poésie au cours de son existence.
Pour le TAP, la poésie n’est pas une discipline strictement littéraire et ne se limite ni à l’écrit, ni au livre. Prenant le mot par ses racines, l’organisme de Québec promulgue un retour au « faire », sens originaire de la poésie (qui vient de l’ancien grec « poiein », qui signifiait « faire »), c’est-à-dire à l’acte créateur (l’invention). Il ne s’agit pas de se prêter à des canons esthétiques bien établis qui définissent le genre, mais plutôt d’inventer de nouveaux canons.

Mots arrachés du corps
Anthologie de la poésie vivante de Québec

Poésie parlée, poésie performée et poésie audio

« Première du genre à proposer des poètes de Québec, l’anthologie Mots arrachés du corps se consacre à la poésie qui s’actualise hors du livre et du recueil : qui se dit, qui se performe ou, encore, dont les mots et la voix passent à travers les traitements d’une machine. Malgré la variété et, parfois, le côté radical de quelques approches (relativement au « faire » de la poésie), les mots demeurent au centre des oeuvres originales et inédites présentées ici.
Nous ne pouvions évidemment réunir tous les poètes de la capitale qui [...] ont donné leur corps à la poésie. Cependant, l’anthologie contient la participation des poètes du vivant parmi les plus significatifs des diverses générations et approches à Québec… » (Texte extrait du livret de l’anthologie).

Poètes :

Pierre-André Arcand
Mathieu Boily
Jean Coulombe
Louis Desruisseaux
Thierry Dimanche
Jean-Claude Gagnon
Monique Laforce
Alain Larose
Pierre Lavallée
Michelle Leclerc
André Marceau
Richard Martel
Hélène Matte
Michel Pleau
Martin Pouliot
Lyne Richard
Denis Samson.


Mots arrachés du corps
Anthologie de la poésie vivante de Québec
Prix régulier : 15 $ (incluant les taxes, le port et l’emballage).
Payable par chèque ou mandat postal à l’ordre du TAP.

Vous pouvez le commander par courriel ou par la poste.

Courriel :
tapoesie@hotmail.com

Adresse postale :
TAP
C.P. 30064, 600, boul. Charest est, Québec (Qc) G1K 8Y1


Pour voir nos autres disques de poésie vivante, cliquez.

mercredi 20 mai 2009

SLAM de poésie du 18 mai





Une première demi-finale enslamée !

Compte-rendu du slammestre
André Marceau (texte et édition)
Photos : Claude Antar

Beaucoup de gens sont venus assister à cette première moitié des demi-finales 2009 du Slam de la Capitale et tant mieux, puisqu’ils furent nombreux à bénéficier de cette hausse de l’indice du plaisir.

Il faut dire qu’une demi-finale réunit 8 slameurs parmi les 16 qui se sont mérités les meilleurs pointages au cours de la saison régulière. Il y a de quoi enslamer mur à mur les gens dans la salle.

Pour rehausser le tout, quelques pépin et revirement de situation sont venus pimenter l’ensemble…


Rappelons brièvement qu’une partie se déroule en deux manches. Tous les slameurs de la joute présentent un slam à la première. Seuls les slameurs qui obtiennent les cinq plus hauts scores poursuivent à la deuxième manche. Vous les retrouvez en caractères gras dans la liste qui suit. Les points sont accordés par un jury formé de 5 personnes choisies aléatoirement parmi les spectateurs.

Les slameurs au jeu :

Mathieu-Guillaume Asselin
Annie Beaulac
Denis Belley
Louis Desruisseaux
Dr Faust
Marc Lebel
Roger Mariage
Véronica Rioux


Au cours de l’entracte, entre la première manche et la seconde, est survenu un revirement. Dr Faust (Wilfried Moreira) qui venait de se qualifier pour participer à la seconde manche, a dû inopinément quitter pour des raisons personnelles (oui, dans le sens de « privées »). Ce qui revient à jeter la serviette. Littéralement « abandonner ». Du coup, celui qui était en sixième position (Mathieu-G. Asselin) a pu ainsi se faufiler et briguer en deuxième manche pour gagner une place à la finale de la capitale. La suite nous apprendra s’il y est parvenu.

Chacune des deux parties des demi-finales comportent donc un surcroît d’émotions quant à l’enjeu (oh, relatif comme nous l’a rappelé Dr Faust), puisque la performance au tableau des scores détermine les quatre slameurs qui participeront à la finale de la capitale.

Ils se sont qualifiés pour la
finale de la capitale:


4ème position : Mathieu-Guillaume Asselin (eh oui)

3ème position : Marc Lebel

2ème position : Véronica Rioux


1ère position : Roger Mariage.













Les officiels :

Pascal Larouche assumait la fonction du juge de ligne (chronomètre et comptage des points) Il s’est de plus exécuté au Slam sacrifié.
J’ai eu le plaisir d’agir à titre de slammestre.




N’hésitez pas à venir vous faire enslamer à la deuxième demi-finale
Lundi 1er Juin
Ouverture des portes : 20 h 00



Pour plus d’informations consultez ce blogue.

dimanche 17 mai 2009

Le Slam en questions

Chronique d’un slammestre
André Marceau

En quoi et comment « préparer » le jury ?


Tel que promis dans la précédente chronique du Slam en questions, je vous dévoile ici l’approche que j’ai développée pour SLAM cap en ce qui a trait aux consignes livrées aux membres du jury.



Entendu que le jury change à chaque joute, puisqu’il est composé de cinq spectateurs choisis dans l’assistance, le slammestre doit répéter les consignes à chaque nouvelle partie. Deux voies se présentent alors à lui, il peut transmettre les informations :
1- De façon individuelle, lors de leur recrutement. Ce qui, selon moi, comporte quelques inconvénients de taille. Ce procédé individualisé oblige à schématiser les consignes d’une part et, d’autre part, entraîne inévitablement quelques inégalités, d’un juge à l’autre, quant à la quantité et à la qualité des informations diffusées. Si le slammestre concède 2 minutes d’explications à chaque juge, cela représente en moyenne 10 minutes.
2- De façon collective, c’est-à-dire qu’on réunit les membres du jury, en aparté, afin de leur divulguer les consignes tous ensemble. Le tout dure de 5 à 10 minutes (selon les questions et interventions de chacun). D’aucuns y voient l’inconvénient que cela a pour effet de séparer ces cinq personnes de leurs amis respectifs durant quelques minutes.

Personnellement, je préfère la deuxième option. À mon avis, l’inconvénient qu’on lui impute relève d’une crainte non fondée. Au contraire, le fait de réunir ces spectateurs (qui partageront la responsabilité du jugement des slameurs), dans un lieu à part durant quelques minutes, constitue en soi un acte de reconnaissance quant à l’importance du rôle qu’ils tiendront dans le jeu et, du coup, lui confère une certaine officialité, ce qui n’est pas sans déplaire à ceux-là même qui ont accepté de se prêter au jeu. Il s’agit de demeurer bref et d’éviter d’être envahissant. Notamment, il faut que, tout au long du match, les juges puissent se retrouver assis avec leurs amis.

Consignes au jury

- Vous êtes là pour le plaisir, on ne veut pas vous le gâcher.

- C’est pourquoi on ne vous demandera pas de vous baser sur une grille d’analyse savante… vous êtes là à titre d'échantillon du public (représentatif)…[Liqs]

- Donnez les points en fonction du plaisir que vous éprouvez personnellement (coup de cœur). Essayez d’évaluer ce que vaudrait, en terme de points, votre enthousiasme à applaudir (plus ou moins fort).

- Évaluer chaque slameur sur une échelle de 0 à 10 pts. L’usage des fractions est encouragé (8,2 ; ou 7,9 ; ou 9,5 ; etc.) [LiQS]

- Ne vous laissez pas influencer par les autres (public et autres juges). [LiQS]

- Essayez d’être conséquent dans les points que vous donnez…
Une tendance est remarquable dans le monde du spectacle : plus la soirée avance, plus les spectateurs sont réchauffés et apprécient. Lors d’une joute où des points sont attribués, c’est une réalité cruelle qui pénalise les premiers slameurs et profitent aux derniers. C’est pourquoi on détermine au hasard l’ordre de passage. Mais en étant conscient de ce phénomène, vous pouvez tenter de relativiser les pointages que vous donnez. [LiQS]

- Le public aura tendance à réagir aux scores que vous donnez s'il les juge trop bas. Je vous recommande de considérer le pointage à 6, comme celui à accorder au plus mauvais poème, suivant votre appréciation. Par ailleurs, évitez de donner une note parfaite, comme le 10. Et si quelqu'un après arrive avec une prestation que vous estimez meilleure encore ?

- Si le public réagi fortement en fonction de votre échelle des points et que vous avez envie de vous adapter, ne changez pas d'échelle en cours de manche. Ce serait injuste pour les slameurs qui ont été évalués sous votre première échelle. Attendez à la seconde manche, vous pourrez repartir en suivant une nouvelle échelle. [LiQS]

- Ne prenez pas en considération les règlements du slam de poésie (durée, accessoires, costumes, etc)… Mesurez simplement votre plaisir. Les officiels (slammestre et juge de ligne) s’occupent d’appliquer les pénalités prévues sur le pointage que vous donnez…

- Ne prenez pas en considération des éléments externes… Exemple, n’ajoutez pas (ou n’enlevez pas) de points en fonction que le slameur ait appris ou non son texte par cœur. Ça ne doit pas être considéré comme élément à part, c’est-à-dire que si cela octroie un surplus qualitatif à la prestation, vous ne manquerez pas de l’apprécier d’autant et de lui accorder un pointage en conséquence.

- Avez-vous des questions ?

*_*

Pour connaître les règlements du Slam de poésie, cliquez.

Pour lire l'ensemble des chroniques « Le slam en questions », cliquez.

*_*

À noter :

1- Certaines consignes m’ont été transmises par Ivy de la Ligue québécoise de Slam (LiQS). Je l’ai chaque fois indiqué en la faisant suivre par l’acronyme [LiQS] entre crochet.
2- Je transmets d’habitude les consignes oralement, à partir d’un canevas. C’est ce canevas que j’ai adapté ici.
3- J'ai volontairement omis quelques-unes des consignes. À l'instar d'un chef cuisinier qui garde le secret au sujet de quelque ingrédient propre à sa recette, le slammestre partage certains détails exclusivement avec les spectateurs qui acceptent de jouer le rôle de juge.

jeudi 14 mai 2009

Slam de poésie : première demi-finale 2009 !





Lundi 18 mai
Ouverture des portes : 20 h 00
Au café-bar l’AgitéE
(251, rue Dorchester, Québec).

Entrée : 5 $

Arriver tôt, c’est payant : tirage de cadeaux pour ceux et celles qui se présentent avant 20 h 30.

Une partie de plaisir où les mots, la voix, la bouche et le rythme nous réservent des surprises.

En ce premier match des demi-finales, des slameurs se démèneront plus que jamais pour gagner la faveur du public dans une compétition amicale, dont l'enjeu consiste à se qualifier (4 slameurs sur 8) pour la finale de la Capitale qui se tiendra en
août. Chacun n’aura que trois minutes pour convaincre un jury choisi au hasard dans l’assistance. Le slameur ne peut utiliser que le pouvoir de sa prestation et de ses mots (sans accessoire, ni instrument de musique)… Au Slam de poésie, ce sont toujours les spectateurs qui gagnent !*

Les slameurs :

Mathieu Guillaume Asselin
Annie Beaulac
Denis Belley
Louis Desruisseaux
Dr Faust
Marc Lebel
Roger Mariage
Véronica Rioux

Slammestre : André Marceau.

Juge de ligne : Pascal Larouche.

Ponctuation musicale : DJ Pistémique.

Avis aux poètes : un Slam ouvert précédera la partie, venez participer à cette fête de l’oralité

(arrivez tôt pour vous inscrire).

Présenté par SLAM cap et le Tremplin d’actualisation de poésie (TAP), chaque Slam de poésie à Québec se tient le troisième lundi du mois, au café-bar l’AgitéE.

Merci à l’AgitéE ainsi qu’à nos commanditaires : Les éditions Cornac, Réserve phonique, Le loup de gouttière, la radio des découvertes CKRL (89,1).

*[Pour connaître les règlements du Slam de poésie : rendez vous à notre liste de Tags (colonne de droite du blogue) et cliquez sur
« Règlements - Slam de poésie ».]

mardi 12 mai 2009

Retour sur le Vendredi de poésie du 8 mai








Texte et édition : André Marceau
Photos : Claude Antar

Une salle rigoureusement comble, par des spectateurs passionnément attentifs, à l’écoute de poètes typiquement originaux, présentés dans une animation joyeusement perspicace, c’est la poésie littéralement à son comble… Ce sur quoi les Vendredis de poésie (VdP), tout simplement, se fondent.


Les origines du mot ? Chaque mot possède son histoire, son étymologie. Chaque mot peut nous raconter de multiples histoires. Chaque mot nous parle de nos origines. Nous sommes l’origine de chaque mot et même à l’origine du mot. D’abord le mot pour l’urgence et la survie. Puis le mot pour exprimer un besoin. Finalement le besoin du mot qui tisse des liens, qui raconte, qui exprime : la poésie. Mais il fallait beaucoup de poésie en soi pour inventer le tout premier mot. Alors, lequel vint en premier, le mot ou la poésie ?


En avant scène ce mois-ci, Hugo Nadeau nous présentait son projet, s’avérant être plus qu’une publication, mais un concept global d’édition, d’investissement, de promotion, de mise en marché et de vente. Une sorte de manœuvre qu’il nous a expliqué brièvement avant de lire quelques-uns des nombreux poèmes de son recueil, intitulé (en référence à la globalité du projet) : Édifice.




Puis les quatre invités du mois, en première partie, ont exhumés leurs propres origines du mot, au cours de courtes prestations d’environ cinq minutes chacun, comme c’est la coutume aux VdP. Voyages dans l’Étant.


Les invités :

Jean Coulombe
Valérie Forgues
Richard Fournier
Arleen Thibeault



Finalement, suivant la tradition aux VdP, la scène libre nous a donné à entendre une quinzaine de poètes venus contribuer aux fouilles originelles du mot et à faire vivre leur poésie, réservant encore son lot de surprises et de plaisir.




Chaque mois, les VdP nous offrent un moment rare en poésie. Ce n’est pas du spectacle, c’est une expérience à vivre. Vous êtes chaleureusement invités à venir la tenter…


La prochaine édition :

vendredi 5 juin. 20h30.

Pour de plus amples informations, consultez ce blogue dans les prochaines semaines.
Vous pouvez écrire à : tapoesie@hotmail.com


samedi 9 mai 2009

Le Slam en questions

Chronique d’un slammestre
André Marceau

Doit-on préserver l’innocence du jury ?


Rappelons d’abord que le Slam de poésie propose au public un cadre électrisant pour la poésie, dont la dynamique repose sur la compétition. De plus, cinq personnes choisies parmi les spectateurs se retrouvent impliqués dans le jeu, puisqu’elles décident du gagnant par l’entremise des points qu’elles octroient aux slameurs.

[Pour connaître les règlements du Slam de poésie, cliquez ici].


J’ai déjà traité de certaines questions relatives au jury lors de deux chroniques précédentes du Slam en questions. Nous avons vu dans « Le jury à la barre des accusés ! » qu’il est primordial de choisir un jury non spécialiste, voire néophyte, afin d’obtenir l’inversion sur le monde de la poésie qu'opère le Slam : les spectateurs sont les maîtres du jeu et non les poètes. Ensuite, dans « Aléatoire. Aléatoire comment, le jury ? », qu’il faut que les cinq membres du jury soient représentatifs de l’ensemble de l’auditoire présent à la soirée (et comment s’en assurer).

Le mot « innocent », dans le Petit Robert, comporte diverses acceptions. Notamment celles 1- d’être reconnu non coupable (après avoir été soupçonné) ; ainsi que 2- de faire preuve de candeur ou de naïveté (d’ignorer certaines réalités, disposant le sujet à se faire abuser) ; et, finalement, 3- d’être niais, idiot. Cette dernière s’avère particulièrement usitée au Québec.

Alors, doit-on préserver l’innocence des juges relativement à la poésie et à certains phénomènes propres à ce genre de spectacles ou bien, au contraire les préparer dans le but d’éclairer les jugements qu’ils porteront tout au long de la joute ?

Un Slam de poésie n’est pas une sorte de « concours d’Elvis », ni une version parlée et a capella de Star académie !
Peut-être davantage que les poètes – slameurs – , ce qui est en jeu dans un Slam de poésie, c’est la poésie elle-même.

Étant donné que nous prétendons que le Slam peut servir à rendre la poésie accessible à tous, il est préférable selon moi (et SLAM cap) de fournir les outils aux gens (à plus forte raison les juges) pour départir le côté show-business de celui de la poésie. Car, enfin, ne prenons pas les gens pour des innocents (idiots) et saisissons plutôt l’occasion ainsi accordée de les sensibiliser tant soi peu à la poésie ainsi qu’au contexte particulier où elle leur sera présentée…

Par ailleurs, il ne s’agit plus simplement d’assister à un spectacle de qualité. En s’impliquant personnellement, les membres du jury vivent une véritable expérience. La situation dans laquelle ils se trouvent dépasse largement le simple fait de donner des points. De façon tacite, ils sont évalués à leur tour par tous les autres, tout au long de la joute : tant par les slameurs que par les spectateurs qu’ils représentent.

Le cadre compétitif implique un enjeu, pour les slameurs qui se prêtent au jeu ; il dépend de la présence des spectateurs venus passés un bon moment et qui demeurent simplement témoins du jeu ; il exige l’implication de cinq spectateurs qui acceptent de jouer le rôle des juges ; et, finalement, il nécessite l’animation et l’arbitrage d’un slammestre, secondé par un juge de ligne (au chronomètre et au comptage des points), pour la bonne marche du jeu et voir au respect des règlements et procédures qui le définissent. De ce cadre, découle des rôles différents, occupés par les gens en présence, dans une grande mise au jeu. Avec l’effet d’une sorte de zoom avant sur nos relations interpersonnelles en société. Si le slammestre prend la peine d’avoir une petite rencontre avec les membres du jury, afin de les préparer à l’expérience qu’ils vont vivre, il est évident que celle-ci s’avèrera beaucoup plus profitable pour eux. Je l’ai écrit dans une chronique précédente : les juges sont d’abord des spectateurs venus pour avoir du plaisir, ne le leur gâchons pas.

Il se fait tard. Cette chronique commence à se faire longue aussi.
Il reste à voir, concrètement, de quelle façon pouvons-nous préparer les juges avant la joute. Dans la prochaine chronique je vous dévoilerai l’approche que nous avons développée pour SLAM cap, à Québec

Veuillez noter que la chronique Le slam en questions, à partir de questions concrètes relevant de la présentation de Slam de poésie, vise à transmettre des informations, tout en proposant des réflexions et en provoquant des débats. N’hésitez pas à nous écrire vos commentaires.

Pour lire la suite, cliquez.

mercredi 6 mai 2009

Retour sur le SLAMsession du 4 mai

Les fins justifient quelques « snif »

Texte et édition : André Marceau
Photos : Claude Antar

Toute bonne chose a une fin. Et les SLAMsessions de SLAM cap ne font pas exception. C’est triste, mais ça annonce que l’été approche.

GRANDE consolation, cependant: les SLAMsessions reviendront nous réchauffer dès septembre avec le retour de l’automne !


Et, quoi qu’il en soit, le plaisir était encore au rendez-vous… Ainsi que la variété et la qualité des textes et des prestations.

Rappelons que les SLAMsessions offrent un espace-temps ouvert à la création de tout un chacun dans le vaste monde de la poésie vivante. Concrètement, il s’agit d’un micro ouvert pour lequel on s’inscrit le soir même, mais dont les participants sont présentés en alternance avec quelques poètes spécialement invités.

Chaque mois, nous recevons des slameurs invités, sélectionnés parmi ceux qui participent aux Slams de poésie (les joutes), tout en prenant soin d’accueillir dans le lot un poète reconnu qui n’a pas l’habitude de participer au slam.

Les invités du mois :
Nora Atalla
Régis Labonté
Pascal Larouche
Pierre Lavallée

Annie Beaulac assumait avec moi l’animation.



















Encore une fois, nombreux furent les participants au micro ouvert. Nous permettant de découvrir à nouveau des slameurs avec leurs voix et leurs textes personnels.

Prochain rendez-vous en slam…

Première demi-finale du Slam de poésie 2009
(un match avec des points, des juges et un gagnant)
Lundi 18 mai
Au Café-bar L’AgitéE (251, rue Dorchester, Québec)
Ouverture des portes : 20 h 00


Pour plus d’informations, surveillez ce blogue

Pour nous joindre : slamcap@live.ca

samedi 2 mai 2009

Les Vendredis de poésie du TAP










Vendredi 8 mai, 20 h 30,
au Tam Tam Café

(421, boul. Langelier – à l’angle du boul. Charest est, à Québec)

Entrée libre, sortie gratuite, poésie dégelée.

Comme le veut la coutume aux Vendredis de poésie du TAP, la scène libre suivra une première partie avec des poètes invités.

Chaque mot possède son histoire, son étymologie. Chaque mot peut nous raconter de multiples histoires. Chaque mot nous parle de nos origines. Nous sommes l’origine de chaque mot et même à l’origine du mot. D’abord le mot pour l’urgence et la survie. Puis le mot pour exprimer un besoin. Finalement le besoin du mot qui tisse des liens, qui raconte, qui exprime : la poésie. Mais il fallait beaucoup de poésie en soi pour inventer le tout premier mot. Alors, lequel vint en premier, le mot ou la poésie ?

Invités : Jean Coulombe ; Valérie Forgues ; Richard Fournier ; Arleen Thibeault.

Avis aux poètes : scène libre ! Venez donner vie à la scène dans vos mots et par votre présence (en lecture, en interprétation ou en performance) ! Inscription à 20 h 00.

Animateur : André Marceau.

Présentés par le Tremplin d’actualisation de poésie (TAP), en partenariat avec le Centre communautaire Jacques-Cartier (CJC) et le Tam Tam Café, ainsi qu’avec l’aide de l’Entente de développement culturel (Ville de Québec et Ministère de la culture, des communications et de la condition féminine du Québec), puis la commandite de la radio des découvertes CKRL (89,1), les Vendredis de poésie ont lieu chaque second vendredi du mois depuis 1998.